Autodiagnostique.
Commençons par dire qu’il y a toujours à la base de ce complexe des éléments comme le sentiment d’impuissance (je ne peux rien changer de toute façon) et une certaine dose de la vulnérabilité (je crains que quelqu’un ou quelque chose me fasse du mal et que je ne puisse m’en défendre, me protéger).
À la base l’attitude de la victime consiste à suivre le courant, sans chercher à agir sur ses conditions de vie et tout en pensant sincèrement que toute action est vaine.
La victime trouve toujours plus facile de rendre les autres responsables de ses malheurs.
Le plus souvent ceux qui se comportent ainsi écoutent la voix de la majorité et il est rare qu’ils aient une opinion claire, fondée et qui leur soit propre. Ainsi que vous l’avez déjà compris, la victime éprouve une peur panique à l’idée de prendre ses responsabilités.
Si la victime trouve que sa vie n’est pas à son goût, elle se contentera de supporter ce qui lui déplait, en éprouvant une haine sourde mais en acceptant cette gêne puisse que «jusqu’ici tout n’est pas aussi noir que ça» et il y a au moins quelqu’un à côté de moi.
La victime a l’impression que personne ne l’aime, que personne ne la comprend et son passe-temps préféré consiste à se plaindre.
En effet, le corps et l’esprit s’habitue à un tel comportement, eh oui, nous sommes ainsi faits que nous pouvons nous habituer à tout et à n’importe quoi. On peut habituer notre corps à la cigarette, au comportement victimaire, mais aussi au bonheur. Cf mon article sur le bonheur et sur comment il est facile d’entrer dans cet état de bonheur.
Il faut que nous extirpions de nous-mêmes et en pleine conscience les stéréotypes de comportement qui ne sont pas avantageux pour nous.
En effet, le comportement victimaire et sa répétition quotidienne ne font que renforcer la croyance d’une personne en sa propre nullité.
Les causes de l’apparition d’un tel comportement:
Ce qui peut permettre l’apparition d’un comportement victimaire et ce qu’on peut y faire. Chers amis, comme vous l’avez compris, ce qui caractérise le plus la victime, est la crainte face à la prise de décision, en particulier quand la décision est importante. D’où peut donc venir cette crainte ?
1-La critique permanente de la part des parents. Quand pour chacune de nos bêtises que nous avons commises enfant, on nous a fait honte, on nous a humilié, in nous a crié dessus, ou même battus. Une telle personne pourra développer la crainte du jugement d’autrui et ensuite un sentiment de honte et de culpabilité s’installera dans ses relations avec son entourage. Une telle personne craindra par la suite de prendre des décisions parce que cette peur de la punition et du jugement d’autrui venue de l’enfance continuera de la poursuivre.
⚠️La différence étant que dans le passé jugement et punition étaient le fait des parents tandis que maintenant la personne se l’inflige à elle-même par automatisme.
2-Surprotection ou le fait de ne pas laisser quelqu’un réfléchir et faire des choix par lui-même. Cela peut se manifester même dans les plus petites choses, comme par exemple ce que l’enfant mange, comment il s’habille, qui il fréquente ou non, avec quoi il joue, quelles activités il pratique, etc… Ça comprend aussi les commentaires négatifs sur ce que l’enfant fait, par exemples : « tu ne fais pas bien la vaisselle, laisse-le, je vais le faire à ta place ». Le résultat est qu’un tel comportement de la part des parents fait naitre dans la personne l’habitude de se débarrasser de sa responsabilité sur les autres.
⚠️L’idée préconçue (=une croyance limitante) qui se forme alors est que si je ne prends pas la bonne décision, alors quelque chose de mauvais se produira ou les autres n’approuveront pas mon choix. De sorte que quel que soit la décision prise par la victime, cette dernière sera toujours dans le doute, sera toujours dans l’auto critique en s’infligeant une prise de tête permanente 24/24 et 7/7.
À ton avis, quelles autres causes peuvent avoir lieu ? Partage ton point de vue dans les commentaires.
Comment peut-on sortir de cette situation ?
1-Aprrenez à prendre vos décisions vous-mêmes en commençant par les petites choses.
Prenez conscience de ce que vous voulez vous-mêmes en réalité sans vous souciez de ce que veulent les autres. Cessez de demander des conseils à tout bout de champ, apprenez à vous servir de votre tête. Vous aurez au début besoin de vous forcer et d’apprendre à le faire ensuite vous en prendrez l’habitude et ça deviendra un automatisme pour votre plus grand bien.
2-Après avoir pris une décision importante, ne parlez pas avec les autres du choix que vous avez fait pendant au moins 24 heures.
Apprenez à vous faire confiance à vous-même et à ne pas demander à votre entourage de juger vos actions.
3-Évitez la prise de tête et les ruminations du genre « et si j’avais eu tort ? ».
Une fois la décision prise, apprenez à ne pas être en boucle dessus.
⬆️Tout ceci vous aidera à créer votre propre système de valeurs, de préférences et de croyances. Pour travailler sur vos croyances et sur vos peurs, je vous invite à mon master-class Rêveil.
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